Ton maire en kilt: L'interview-marteau(2ème partie)

19 avril 2014

Interviewer son maire en kilt et lui faire boire un Scapa n'est pas forcément en soi une performance exceptionnelle.

C'est juste une petite eSCAPAde en dehors des sentiers battus de la politique locale.

On doit bien en trouver d'autres exemples, ne serait-ce qu'en consultant Whiskypedia.

Pourtant, il a fallu un peu se casser le tronc en ne ménageant ni son temps ni son tartan, pour lui faire porter le kilt afin de parler des cabers, des Highland Games et de la vie municipale.

Avec quelques révélations intéressantes!

Ton maire en kilt

Jean-Michel Bernier a joué le jeu, comme vous l'avez vu dans la première partie.

Merci!

Et au lieu de dire comme les adolescents boutonneux d'il y a vingt ans "Ta mère en slip au Prisunic", le blogueur peut affirmer:

"Ton maire en kilt, oh c'est unique"

Place à la seconde partie de l'entretien.

C'est parti, mon ki-kilt!

On n'a pas de temps à perdre pour aborder la seconde partie de cet entretien-marteau:

Le golf: l'avenir en green

Pour le maire golfeur, est-ce qu'à 16h chaque jour, c'est tee-time ?

JMB: Malheureusement non. Je manque de temps.

Vous voyez l'avenir de Bressuire en rose ou en green ?

JMB: En green, bien sûr!

Vous étiez récemment en finale sur le practise? Appliquez-vous le dicton anglais « practise makes perfect? » ( à traduire au choix par "c'est la pratique ou le practise qui rend parfait)

JMB: LA PERFECTION EST UN LEURRE

Le job de maire, comme le tennis et le golf que vous pratiquez, pour vous, c'est vraiment trop de la balle?

JMB: Pas assez à mon goût!

Les finances

C'était une de mes questions sans réponse au candidat resté muet pendant la campagne (1). Je la reprends. Le golf risque t'il d'être le 19e trou de la ville de Bressuire ?....

JMB: Aucun risque! Le 19e sera celui du bar au club-house

Vos investissements ils se font à la dette du client ?

JMB: Pas à la dette du client, mais au besoin de l'électeur.

L'image de l'écossais près des sous de sa ville vous colle au kilt et pourtant vous vous envoyez un nouveau mandat. C'est paradoxal, non?

JMB: Pas du tout. Comme les écossais, je suis économe des deniers publics. Ce n'est pas une raison pour ne pas se représenter.

Les héritiers: après moi, la douche écossaise?

Encore un mandat Bernier? Est-ce le Bernier mandat?

JMB: SANS DOUTE

Je remarque que vous n'avez pas dit NON.

JMB: Je laisse le doute

A 76 balais, vous serez encore plus jeune que BouteFlika aujourd'hui. Sera t'il temps de passer le manche? A qui souhaitez-vous le passer? Balancerez vous le marteau plus à droite qu'à gauche ou continuera t'il à se diriger vers le centre droit?

JMB: Ce n'est pas l'idée. Je compte bien préparer quelqu'un à ma succession, mais pas pour l'instant. Il n'y aura pas de passation de pouvoir avec un numéro 2 en cours de mandat. Ils sont actuellement plusieurs sur la même ligne.

Des noms! Des noms!

JMB: Il y en a à droite comme à gauche: Philippe Robin, Emmanuelle Ménard, Eric Bernard et le petit Marc Bonneau. J'attends de voir leur implication et les résultats des élections intermédiaires, comme les cantonales.

Donc, pour l'héritage, c'est "Wait and see" et "Doit faire ses preuves" plutôt que "après moi le déluge?"

JMB: Dans tous les cas, je ferai confiance aux électeurs

On voit bien à la fin de cette interview-marteau que le maire tient encore le manche et qu'il n'est pas prêt de le lâcher.

On voit bien qui porte le kilt à la municipalité et qu'il est trop tôt pour l'entendre affirmer en prenant le chemin de la sortie "Après moi, le déluge".

Ce sera plutôt, au regard des Highland Games: "Après moi, la douche écossaise!"

Epi(b)log: Un mobile pour le kilt

Ce sera plutôt, au regard des Highland Games: "Après moi, la douche écossaise!"

Comme il n’est de bonne compagnie qui ne se kilte, ll a même fait immortaliser l'instant: ô tartan, suspends ton vol!

Il s'est fait tirer le portrait avec son smartphone aussi fendu qu'un tronc d'arbre trop retourné par des Heavies en grande forme!

Attention, l'interview-marteau n'y est pour rien et le marteau n'est pas le mobile de la casse téléphonique.

Peut-être a t'elle simplement servi à briser la glace!

"Auld lang syne"

Après l'interview-marteau, il n'était pas question pour le maire de filer à l’anglaise.

Au contraire, en vue des championnats du monde à venir, le départ s'est fait à l’écossaise avec kilt et un petit Scapa.

Ne manquaient que la cornemuse et le bon vieux "Auld Lang Syne" que nous interprète si bien notre Gavin Anderson.

Ce n’est qu’un au revoir...

A bientôt sur le blog ! See you soon !

Alain Cadu

(1) A retrouver d'un click dans le menu en haut "Bressuire" puis "municipales

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