Number 4: Hello, yellow
(Posté le 15 juin 2010 alors que le blog vient de franchir le cap des 3.000 visiteurs)
Trois semaines avant le tour de France, les maillots jaunes ont déferlé sur Bressuire. Et le peloton avait fière allure : 150 bénévoles, pas moins, ont roulé tout le week-end.
Au tour du château pour les Highland Games!
Mieux qu’un tour de France, ils ont fait des Jeux de Force un tour du monde avec
- 9 champions internationaux (voir l'album-photo 2010 Gros plan sur les heavies)
- 13 champions français dont huit bressuirais dans l’échappée matinale.
Avec efficacité et – surtout- vélocité.
Normal, me direz-vous, pour des maillots jaunes !
Et, à l’image d’Alain Revault (photo), le super-intendant sur le pont depuis des jours avec ses équipes, les bénévoles n’ont pas mis leur drapeau dans leur poche.
Ils l’ont affiché fièrement tout le week-end . Leur maillot jaune est leur fanion, leur oriflamme, leur étendard.
Ils savent qu’il est reconnaissable entre mille, voire sept ou huit mille spectateurs conquis.
Et il ne dépare pas à côté des tenues bigarrées des pipers ou des danseurs, à côté des maillots blancs des lanceurs qui auraient pu, comme les grimpeurs du tour, porter des maillots à poids.
Très accaparés par la foule, la plupart des bénévoles n’ont quasiment rien vu du spectacle.
Pendant que les poids survolaient la barre, ils surveillaient le bar.
Pendant que les champions lançaient le fût en hauteur, ils le vidaient en profondeur.
Pendant que les heavies surmontaient la pression, ils la servaient dans les gobelets consignés
Pendant qu’ils retournaient les troncs d’arbre sur la pelouse, ils retournaient les saucisses sur le barbecue.
Hello, yellow !
Pendant que les costauds montraient leurs pectoraux, ils retournaient leurs poitrines de porc sur le gril.
Pendant que les athlètes avaient la frite, ils la faisaient réchauffer et la mettaient en barquette.
Pendant que les heavies jetaient la pierre, ils n’avaient même pas le temps se jeter une bière.
Pendant que les marteaux volaient bas, ils en mettaient un clou(p) : au barbecue, au resto, aux entrées, à la sécurité.
Partout !
L’idole des jaunes
Bénévole jusqu’au bout des doigts et jusqu’au fond du porte-monnaie, le maillot jaune, pourtant rouage essentiel de la réussite, a toujours payé sa bière, son sandwich et son repas.
Sans lui, les Highlands ne seraient pas les Highlands. Question disponibilité, le maillot jaune en connait un rayon.
Il est heureux, le bénévole, de rendre service en profitant de la cornemuse qui jamais ne l’use !
Contrairement à l’horripilante vuvuzela sud-africaine qui est à l’ouïe (je n'ai pas dit à Pierre par respect pour le championnat du monde!) ce que le maroïlle est à la narine !
Il est heureux, le bénévole, de rendre service en ayant parfois le privilège de côtoyer les champions internationaux, ces Heavies, qui, contrairement aux stars de l’équipe de France de foot, ne rechignent jamais à lui signer un autographe, à poser pour la photo ou à lui dire un petit mot.
Contrairement aux « stars » de l’équipe de France de foot qui, le casque sur l’oreille, les ignorent superbement au moment de dédicacer un poster !
Hello yellow !
Pour la bénévole, la photo entre un Hans Lolkema et un Sean Betz vaut tout l'or du monde!
Pour le bénévole, le sourire d’un Scott Rider ou d’un Larry Brock n’a pas de prix !
Pour lui, le Heavy, tout comme Johnny, reste l’idole…
L’idole des Jaunes !
Le poids des yellow, le choc des photos
Un petit clic sur les Albums-photos à droite signés Philippe Bidet.
2010: Maillots jaunes 1 et 2
Bonne lecture et, une petite photo en guise d'au revoir en pensant fortement aux Beatles:
Yellow, goodbye!
Alain