Les allemands aux Jeux écossais: Un bock digne des Bockers
Une rencontre franco-allemande au coeur des Highland Games!
Ceux qui samedi et dimanche ont pu déambuler dans l'enceinte du château, ont pu remarquer des tenues non conformes aux normes celtiques.
C'est que nos amis allemands de Friedberg ont souhaité honorer à leur manière la dimension universelle des championnats du monde de jeux écossais. (photo Marie-Blanche BOCHE)
Conduite par Helen Oberndorfer, présidente du comité de jumelage Friedberg-Bressuire, la délégation bavaroise a découvert l'ambiance assez extraordinaire qui a prévalu pendant les compétitions au coeur de la cité.
Kilt et culotte de cuir
« Nous n'imaginions pas une manifestation d'une telle ampleur » s'étonne encore Helen, qui en Dirdl (en robe de Bavière) aux côtés de son mari Stefan en culotte de cuir, a apporté une touche allemande au rendez-vous.
Plusieurs couples d'ailleurs étaient en tenue traditionnelle pour élargir les fantaisies des tartans des Schottenrock (kilt).
Nos hôtes d'Allemagne ont pour la plupart apprécié la grande soirée celtique de samedi, avant d'affronter eux aussi les affres du temps dimanche.
Au terme de cette dernière journée, tous les amis Friedbergeois, leurs familles d'accueil, mais aussi des membres du comité de jumelage Bressuire-Friedberg se sont retrouvés sous chapiteau, au restaurant du village pour déguster ensemble un dernier « fish and chips ».
Tous ont pu apprécier la dégustation de la boisson officielle des jeux, le Bock Highland offerte par les organisateurs.
Au cours du repas, Helen Oberndorfer offrit à son homologue bressuirais, une immense chope de bière d'une contenance de 2,5 litres, véritable Bock digne des Bockers. (photos Wolfgang SCHMIDT)
Avec les bouteilles de bière confectionnées par une nouvelle brasserie de Friedberg, le prochain Stammtisch est déjà bien programmé.
Cette rencontre de l'amitié s'est enrichie de belles envolées lyriques, chaque table – allemande, française, irlandaise et écossaise – rivalisant de chants et de choeurs.
Ce qui a fait dire à Helen Oberndorfer :
« J'ai appris qu'aujourd'hui, il faisait 30 degrés chez nous en Bavière. Mais j'ai préféré être ici avec vous, nos amis ».
La chaleur était d'abord dans les coeurs.
Christian DESBOIS
- Meike Stoeffler qui avait participé aux premières compétitions féminines à Bressuire en 2013, devait assister aux championnats du monde de 2015 avec sa fille Jacqueline. Les raisons familiales les ont retenues dans leur ville de Ludwigsburg
Danke schön à Christian pour sa chronique en l'honneur de nos cousins germains!
Question écriture, le président du jumelage franco-allemand a vraiment l'art et la bavière. Merci!