Tiretaine et tartan: l'étoffe des Highlands à la bressuiraise
Bressuire a sa place de la Tiretaine en plein centre-ville.
Quel lien avec les Highland Games, me direz-vous?
Elle a été baptisée en 1999, juste un an après la première demonstration de Highland Games à Bressuire organisée par Jean-Louis COPPET et son équipe pour les dix ans du jumelage Bressuire-Fraserburg.
Ce sera le sujet d'une prochaine chronique riche en archives d'époque mais ce fil-là est un peu ténu, n'est-il pas?
J'en entend qui rétorque déjà: "Et alors?"
Alors, Zorro est arrivé, sans s'presser. Mais encore?
Quel lien avec les Highland Games, me réitérez-vous?
La réponse du professeur Mac Alan tout juste émoulu de l'université virtuelle "Jemelapète.com" va vous êtes livrée sur le champ.
Elle tient à un patronyme commun dérivé du latin ou de "tiret" en vieux françois (Attention, je ne parle pas de Hollande qui va fêter sans casque ses 60 balais!).
Il signifie selon le dictionnaire des Rues de Bressuire: "étoffe".
Cela explique qu'en face de la place de la Tiretaine, on trouve la place des Drapiers, ce qui donne le feu vert à cette explication lumineuse sans qu'on ait besoin de me "tiret" les vers du nez en m'attirant vers les verres du café voisin.
CQFD!
Entre Bressuire et Fraserburg, la ville jumelle, l'appariement tissutaire tient à un fil.
C'est pourquoi on peur passer tranquille de "jemelapete.com" à jumellelapète.com"
Fil d'Ecosse
Mais, que vous le vouliez ou non, taretaine et tartan, c'est "blanc bonnet et bonnet blanc", comme aurait dit Georges MARCHAIS.
A quoi un anglo-saxon aurait répondu du tac au tac: "Oh, no my dear, c'est tweedle-dee et tweedle-dum!"
De la tiretaine au tartan, il n'y avait qu'un pas que le jumelage franco-écossais a franchi allègrement et de conserve.
Bien loin du chacun pour soie!
Il suffit pour bien s'entendre sur les kilts d'un peu d'écossais et d'un peu de froncé, n'est-il pas?
Alors, ça ne fait pas un pli, comme sur la photo de Francis MASSIAS aux derniers Highland Games!
Et le blogueur peut déméler le fil...
Le fil d'Ecosse, of course!
A draps le corps
Et il n'a même pas eu besoin de monter sur ses grands écheveaux
Entre tartan et tiretaine, il a pris le problème à draps le corps.
C'est ce qu'ont fait aussi les figures de proue des Highland Games bressuirais Francis BREBNER pour l'Ecosse et Jean-Louis COPPET pour le France.
L'accouchement de ces Jeux de force écossais ne s'est pas fait au forceps.
Il s'est fait au biceps (photo Courrier de l'Ouest) !
Et pour aboutir en une quinzaine d'années à la mise sur pied d'un championnat du monde, ils ont vraiment pris le problème à bras le corps pour cette Highland Games Story.
Jumelage sémantique en kilt
Et, aujourd'hui, le jumelage de leur whisky et de nos fromages, de leurs kilts et de nos costards, de leur haggis et de notre fressure, de leur Loch Ness et de notre Lac de la Chaize n'est en fait que l'enfant d'un jumelage sémantique!
Grâce au tartan et à la tarantaine...
Pas étonnant que le maire de Bressuire n'ait pas hésité trop longtemps pour se mettre en kilt!
Pas étonnant qu'il n'ait pas hésité non plus pour boire le whisky de la vieille alliance avec le blogueur!
Questions marteaux, réponses pointues
Pas étonnant qu'il ait fini par accepter de répondre à nos questions-marteaux!
Souvenez-vous de cette interview pour le moins décalée d'un petit clic...
Avec son kilt écossais, Jean-Michel BERNIER honorait ainsi à la fois Fraserburg et Bressuire.
Mais aussi les Highlands et le Bocage, l'Ecosse et la France.
Sans oublier, bien sûr, le tartan et la tiretaine.
Mironton, mironton, mirontaine.
Mironton, mironton, mirontiretaine...
Alain CADU
Continuez à voter pour donner un nom à la mascotte.
Les commentaires montrent déjà la richesse de votre inspiration.
Les 3 meilleurs patronymes seront retenus par le bureau de Highland Games France avant un vote final sur le blog.
Creusez-vous les méninges, non de nom!